Résidence secondaire : quelle imposition?

Résidence secondaire imposition 2018

Vous avez trouvé la maison ou l’appartement dont vous rêvez pour venir vous ressourcer en famille, entre amis pendant vos week-ends ou vos vacances ? Ou vous souhaitez simplement réaliser un investissement immobilier dans une région à fort potentiel ? Si vous disposez déjà d’un logement principal situé près de votre lieu de travail (en location ou en tant que propriétaire) alors ce nouveau logement deviendra votre résidence secondaire.

Investir dans un bien immobilier permet de se constituer un patrimoine intéressant pour soi ou ses descendants. Il peut s’avérer être aussi très rentable. Pour cela, il est important de bien prendre en compte l’ensemble des coûts afin de réaliser votre montage financier.

Selon la région dans laquelle vous souhaitez acquérir un bien immobilier, les impôts locaux seront différents. Par ailleurs, les impositions en cas de revente d’une résidence secondaire invitent à réfléchir à la durée pendant laquelle vous souhaitez détenir ce bien.

Et si cet investissement vous séduit, sachez que vous pouvez être propriétaire de plusieurs résidences secondaires.

La résidence secondaire est soumise aux impôts locaux

Tout comme pour votre résidence principale, vous devrez vous acquitter des impôts locaux.

À ce titre, vous devrez payer, chaque année, la taxe foncière et la taxe d’habitation. À la taxe d’habitation s’ajoutera la taxe d’enlèvement des ordures ménagères et ce même si vous occupez très occasionnellement le logement.

Seule la redevance de télévision (contribution à l’audiovisuel public) ne sera pas à payer.

Vérifiez également si la commune applique une majoration à la taxe d’habitation pour les résidences secondaires. Celle-ci peut varier de 1 à 15%.

Depuis 2015, les communes en zones tendues peuvent voter une surtaxe allant jusque 20%. L’objectif de cette mesure est de lutter contre les logements vacants dans les zones où la demande en logement est importante. Paris, les grosses agglomérations et les bords de mer sont particulièrement concernés. En 2017, la loi de finances a porté le taux maximal à 60%.

La réforme Macron permettant de bénéficier d’un dégrèvement sur la taxe d’habitation ne s’appliquera pas aux résidences secondaires.

Quelle imposition en cas de revente de votre résidence secondaire ?

Si vous investissez dans un bien immobilier dont l’emplacement est prisé, vous devriez réaliser une plus-value lors de la revente. La plus-value représente la différence entre le prix de revente et le prix d’acquisition du bien.

Les résidences secondaires sont soumises forfaitairement à l’impôt sur le revenu à un taux de 19%. Un abattement lié à la durée de détention est appliqué à partir de la 6ème année. Vous ne serez plus redevable de cet impôt si vous détenez votre résidence secondaire pendant 22 ans.

Pour calculez le montant de votre imposition, vous pouvez utiliser l’outil mis à disposition par les Notaires de France.

Vous devrez également payer des prélèvements sociaux (CSG et CRDS) de 15,5% à 17,2%. Un abattement est aussi prévu qui vous permettra d’être exonéré à partir de 30 années de détention.

À cela s’ajoute, depuis 2012, une surtaxe allant de 2 à 6% pour les plus-values supérieures à 50 000 €. Une exception est toutefois prévue si la plus-value est utilisée pour l’achat d’une résidence principale.

Afin d’amortir ces frais, vous pouvez louer votre logement durant les périodes où il est inoccupé ou encore trouver d’autres idées plus originales comme la location pour le tournage d’un film !

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